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Environs

 

La fontaine

Il y avait autrefois deux fontaines. L'une d'elle, à proximité du chevet de la chapelle était invoquée pour les migraines. Un incident aux conséquences dramatiques est à l'origine de sa disparition : le cheval aveugle d'une ferme voisine tombe dans la fontaine, entraîné par la charrette. Blessée, la bête dut être sacrifiée. Afin d'éviter d'autres accidents, la fontaine fut recouverte de terre. L'autre, un peu plus loin vers la lande servait de puits au hameau de Prat an Ilis. Elle a été réhabilitée en fontaine du XVI ème siècle par Dominique Perron aidé des bénévoles des associations "Gwarez Chapel Sant Trevel" et "War Maez". Le lieu fut béni le dimanche 8 juillet 2012, jour du pardon, par M. Michel Mazeas, curé de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.

 

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Le four banal à pain (XVIème siècle)

Le four à pain du village de Prat  an Iliz est érigé sur un affleurement rocheux et inclus dans une ancienne chaumière, probablement une étable. Il est constitué d'un dôme de pierres taillées jointives, disposées en encorbellement. Il présente une ouverture en forme d'ogive au dessus d'un dallage de granit. Une rigole, creusée dans la roche, permet d'évacuer les eaux. A proximité, un enclos en demi-cercle servait de réserve de fagots. Une date gravée dans une pierre attesterait d'une restauration en 1720.

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La carrière de socles de croix et de meules

Sur les affleurements rocheux de la lande, au nord de la chapelle, de nombreuses cicatrices circulaires sont les vestiges d'une industrie qui remonte au bas moyen-âge et qui a duré jusqu'au XVIIème siècle.

Le carrier procède en différentes étapes. Il creuse d'abord, au pic, une rigole en forme de couronne autour du bloc à extraire, puis introduit des coins de bois dans les trous creusés au dessus de ce bloc. Il entreprend ensuite de gonfler ces coins avec de l'eau.

Le maître d'œuvre des carriers a conçu ici un plan global d'extraction. La technique de creusement apparaît sur les ronds de la périphérie. Chaque cicatrice montre jusqu'à cinq cercles concentriques correspondant à autant d'étapes de dégagement de la rigole.

Deux vasques plus petites semblent correspondre aux cicatrices de meules à main encore en usage au moyen-âge.

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