Annexes

 

 

15 novembre 1745 – un officier et quatre marins

13 mars 1763 – Marie Le Danze

14 mars 1763 - Guillaume Le Calvez du village de Keregard en Plomeur

Mars 1763 - Symphorien Billard

16 décembre 1763 - Pierre Le Garo, boucher à Pont-L'Abbé

31 janvier 1771 - Nicolas Prat de Lanildut, marin sur un bâtiment, péri aux environs de Penmarc'h début Janvier

2 février 1771 - deux autres marins, probablement du même bâtiment

 

1426 – Alain de Penanlen

1500 – Henri Haffond de Lestrediagat

1536 – Christophe du Pou de Kermoger

1559 – François Le Chever, seigneur de Kerbullic en Plomeur

1645 – Guy Autret de Missirien

1653 – Prigent de Kerlech, seigneur de Kergadio

1670 – Hamon Le Jacobin, sieur du Dourdu en Plougoulm, sénéchal de Léon

1693 – famille de Derval, originaire des évêchés de Nantes et de Rennes

1709 – Jean de Derval, chevalier

1730 - messire François-Joseph de Derval, chevalier, comte du dit lieu, seigneur de         Kergoz

1731 – François de Derval

1753 – messire François de Derval, chevalier, décédé le 23 mai 1759

Le dernier fut Joseph, Jean, Marie, comte de Derval. Il s'exile en Angleterre en 1791, revient avec l'expédition de Quiberon le 25 juin 1795, arrêté par les troupes de Hoche, condamné à mort et fusillé par ordre de la Convention le 2 août suivant, à l'âge de 30 ans.

Le manoir et ses dépendances sont alors vendues comme bien national le 5 mars 1794 et acheté pour la somme de 7500 livres seulement par le citoyen Grooters, d'origine scandinave, représentant une entreprise de commercialisation de la rogue de Norvège.

 

Compte tant en charge qu'en décharge que rend et fournit Yves Le Queffélec de Moulin à Mer, fabrique en charge de la chapelle de Saint-Trémeur, de la gestion et administration qu'il a eues des biens et revenus de ladite chapelle depuis son institution en ladite charge, lequel compte ledit comptable rend à Mgr l'Illustrissime et Révérendissime évêque de Quimper et Comte de Cornouaille pour être examiné en la matière accoutumée.

Charge du comptable

Le comptable a déposé au coffre-fort des archives le reliquat de Yves Guiziou son prédécesseur portant la somme de 84 L 15 s dont mémoire.

Une copie d'acte obligatoire au profit de ladite chapelle emprunté par le général de cette paroisse portant à la somme de 72 L étant aux archives.

Rentes

Reçu du soussigné Arnoult 3 L (...) de Pennarlorziou 3L

Reçu de Jean Thomas 3 boisseaux d'orge et un boisseau de seigle pour les terres qu'il jouit à ladite chapelle, vendus somme 11 L 10 s

Reçu de Jean Le gallou de (...) 4 boisseaux de seigle vendus 4 L le boisseau font 16 L

Reçu de Louis Le Borgne en acquis des (...) d'Ambroise Tanneau pour un conquième de deux boisseaux de froment et de deux boisseaux d'orge revenant aussi à une somme de 3 L 4 s

Reçu de Sébastien Tanneau de Kersidal pour un tiers de 4 boisseaux d'orge vendus à 3 L 6 s 8 d

Reçu pour quête 6 boisseaus d'orge et deux boisseaux de seigle vendus comme (...) faisant 48 L

Reçu tant en offrandes que vente d'un essaim d'abeilles et autres choses vendues au profit de la chapelle une somme de 61 L 5 s

Total de la charge 146 L 5 s 8 d

Décharge du comptable

Payé pour dire une messe matine du dimanche et fêtes 12 L

Payé aux MM. Prêtres le jour du sacre 45 sols à deux 2 L 5 s

Payé aux mêmes le jour de St Jean à Noël 1 L

Payé aux mêmes le jour de la fête de St Marc 1 L

Payé pour droit de visite épiscopale 1 L 10 s

Donné à M. Le Recteur pour payer à M. l'entrepreneur de l'église neuve paroissiale                                      

99 L

A payé pour façon et papier du présent compte 2 L

Total de la décharge 118 L 15 s

M. le Recteur n'a voulu rien prendre pour toutes les offrandes de cette année voulant favoriser la chapelle et dont mémoire.

N.B. 1 livre (L) = 20 sols (s)                   1 sol (s) = 12 deniers (d)

 

 

 

Fabriciens

1752 – Jacques Souron

1753 – Guillaume Rannou de Lohan

1754 – Trémeur Guiziou de Guilfinec

1755 – Jacques Nédélec de Guilfinec

1756 – Pierre Larzul de Poulguen

1757 – Jacques Criquet

1758 – Guillaume Stéphan de Rufoligou

1760 – Yves Le Guiziou de Kervennec

1761 – Yves Queffélec du Moulin à mer

1762 – Philippe Jacques Daniel de Poulguen

1763 – Guillaume Tanniou de Prat an Ilis

1764 – Pierre Coupa de Kerfriant

1765 – Jean Le Diascom de Prat an Ilis

1766 – Jean Le Drézen de Poulguen

1772 – Guillaume Le Pavec de Kerléguer

1774 – Guillaume Guiziou

1784 – Yves Le Dréau

 

Marguilliers

1818 – Sébastien Tanneau de Kélarun

1819 – Jacques Trébern de Ruc'haor

1820 – Henri Peron

1828 – Nicolas Bargain

1829 – Vincent Le Cleac'h

1830 – Jean-Louis Failler

 

Trémeur

La forme la plus ancienne de son nom se trouve au Psautier de Reims (Xème siècle) Dremore dans la liste des martyrs.

On trouve aussi dans les textes Trec'hmeur – Trec'hmor – Trechmorus – Tremorus – Trever – Trevel – Treveul – Treveur – Tromeur – Tremor

D'après E. Le Cossec il ne serait pas absolument sûr que le saint honoré dans cette chapelle sous le nom de Sant Trevel soit identique à saint Trémeur. En breton, on s'attendrait plutôt à "Sant Treveur". Au point de vue linguistique, on voit mal comment on serait passé de Trémeur à Trevel.

Il serait plutôt vraisemblable qu'on aurait affaire ici à un vieux saint local, canonisé par la voix populaire (comme de nombreux autres en Bretagne et ailleurs), écarté des listes officielles, pour notoriété insuffisante, après le Concile de Trente, et remplacé par un autre portant un nom à consonance rapprochée. Trémeur était géographiquement proche et pouvait s'appuyer sur quelques éléments historiques. Mais ce n'est là qu'une hypothèse.

Triphine

On trouve Triphina – Tryphine – Triphyne – Triphine – Triphyna – Trephina – Trephyna – Trefine – Trefin – Trifin – Trifina – Trefina - Stivina

La forme la plus ancienne de son nom se trouve au Psautier de Reims (X^ème siècle) Dremore, dans la liste des martyrs. Cette même litanie n'oublie pas Triphine, sa mère, ni Gildas qui a baptisé l'enfant.

Dans la vie de saint Gildas (XI^ème) qui nous conte l'histoire de l'enfant martyr, il est mentionné sous la forme de Trechmor. Il est encore noté dans la vie de saint Lunaire (XI^ème) et dans la vie de saint Hervé, qui est du XIIIème, mais qui utilise des éléments antérieurs au Xème.

Dans un inventaire des reliques conservées à Saint-Magloire de Paris dressé vers 1138, nous avons le relevé suivant : "Fragments des précieux corps des martyrs Mélar et Trémeur".

Le bréviaire de Saint-Magloire de Paris indique au 8 novembre : Tremori martyris : il a huit leçons propres.

Trémeur est couramment présent dans la liturgie du diocèse de Cornouaille. Les heures de Quimper signalent dans leurs litanies : S. Tremore ; et le bréviaire de Quimper de 1500 (Bruxelles) : 8 novembre Tremori m.

Puis la date de sa fête varie d'un Propre à l'autre : en 1642 et en 1701, il est fêté le 10 novembre, en 1789 le 14 novembre. Pendant près de 100 ans, il apparaîtra à la date  du 7 novembre au Propre Commun dont il sera rayé en 1930.

Saint Trémeur est un saint honoré dans la Bretagne de langue bretonne qui couvre les trois départements du Finistère, des Côtes d'Armor et du Morbihan.  Ce territoire correspond aux diocèses de Quimper et Léon, Tréguier et Vannes.

Trois églises paroissiales lui sont dédiées à Carhaix et Kergloff dans le Finistère ainsi qu'à Camlez dans les Côtes d'Armor. Plusieurs chapelles bien entretenues et animées par des associations portent son nom à Bannalec (29), Bubry (56), Cléden-Cap-Sizun (29), Guerlesquin (29), Languidic (56), Le Guilvinec (29), Le Saint (56), Plougastel-Daoulas (29), Plouvorn (29) et Sainte Tréphine (22). Chaque année, à des dates correspondant aux coutumes locales, des pardons y sont célébrés. D'autres chapelles ont disparu, mais leur emplacement est encore localisé à Cavan (22), Châteauneuf du Faou (29), Langoat (22), Le Tréhou (29), Plouégat-Moysan (29), Pluvigner (56), Poullaouen (29), Saint-Clet (22) et Tréglamus (22). A Plougrescant (22), le bâtiment est toujours existant, mais transformé en maison d'habitation. En dehors des églises et chapelles qui lui sont dédiées, saint Trémeur est également présent sous forme de statue à Pontivy (56) dans la chapelle Sainte Tréphine, à Quimper (29) au Musée Départemental Breton et à la Vallée des Saints à Carnoët (22). Un vitrail le représente aussi à Callac (22) à la chapelle Saint Nicolas dans le village de Saint Treffin. Il y a aussi deux fontaines, l'une à Pluvigner (56) et l'autre à Saint Aignan (56) qui portent le nom de saint Trémeur. Celui-ci est sculpté sur une croix de procession de l'église Saint Justin de Guiler-Sur-Goyen (29) et représenté sur un tableau de Paul Sérusier intitulé "La légende de sainte Triphine".

Pas moins de treize bateaux du quartier maritime du Guilvinec ont porté le nom de Saint Trémeur, Saint Tromeur ou encore Sant Trevel.

Tous ces lieux où est toujours ou a été honoré saint Trémeur sont recensés et décrits dans l'ouvrage : "Les sanctuaires dédiés à saint Trémeur", par François Derrien, René-Pierre Kerdranvat, Daniel Le Prince et Jos Youinou, Editions Empreintes, janvier 2014.

Ils peuvent être aussi retrouvés sur le site du Tro Tremeur (voir le lien)

 

Acte de vente de la chapelle Saint Trémeur, bien national, après la révolution

 

Séance du 24 Messidor, l'an 4 de la République française, une et indivisible

 

L'administration du Département du Finistère, présent le Citoyen Dufeignac inspecteur de l'enregistrement, s'étant fait représenter la soumission faite par le citoyen Yves Calvez le 24 Messidor an quatre, N° 1966 d'acquérir conformément à la Loi du 28 ventôse dernier, un Domaine national situé en la Commune de Plomeur vû les titres, recueillis par l'Administration, desquels il résulte :

1. Que les biens soumissionnés par ledit Citoyen, consistent en Leglise et cimetière. Dite chapelle De St Tremeur – Leur Terres Appartenantes, et Dépendantes
2. Que ces biens appartiennent à la République, comme provenans de Cidevant Clergé
3. Qu'il n'y avait pas de bail existant en 1790, ce domaine étant exploité par Jean Riou

Sur quoi délibérant, l'Administration du Département du Finistère, après avoir entendu le Commissaire du pouvoir exécutif,

Considérant que le Domaine ci-devant désigné est bien constamment de la nature et de l'espèce de ceux dont l'aliénation est ordonnée par la Loi du 28 ventôse dernier, et par l'instruction du Corps législatif du 6 floréal :

Considérant aussi que ce domaine est de la nature de ceux désignés en l'art. VI de la loi du 28 ventôse dernier, pour lesquels, à défaut de baux, l'estimation par experts est ordonnée pour fixer le prix auquel il doit être aliéné, nomme pour son expert le citoyen Dominique Lucas lequel avec le citoyen Bastard guerguiffinec. expert nommé par le soumissionnaire, procédera sur l'indication qui lui sera donnée par le Commissaire du Pouvoir exécutif près l'administration municipale de Pont l'Abbé à l'estimation en revenu et en capital du domaine ci-devant désigné, tant en revenu qu'en capital sur le pied de la valeur de 1790, et du tout ils dresseront procès-verbal qu'ils signeront avec le Commissaire du Pouvoir exécutif et le soumissionnaire, s'il est présent et qu'ils déposeront au bureau de notre administration.

Après ce dépôt, le soumissionnaire sera prévenu de se présenter par lui ou par fondé de pouvoir, dans la décade, pour accepter le contrat, duquel avertissement il donnera un réçu, et à défaut de se rendre dans la décade, il sera déchu de la soumission.

Fait en Département lesdits jour, mois et an.

Signé Dufeignac

 

L'an quatrième de la République française une et indivisible le vingt et huit messidor nous Dominique Lucas – expert nommé par délibération de l'administration du Département du vingt et quatre de ce mois et nous Bastard Kerguiffinec expert nommé par le citoyen Yves Calvès pour la soumission d'acquerir le bien national cy après désigné en date du vingt et quatre aussi de ce mois a l'effet de procéder a l'estimation en revenu et en capital sur le pied des mil sept cent quatre vingt dix du domaine national ci-après désigné.

Nous sommes en conséquences de la commission à nous donnée pour l'administration du département du Finistère en date du vingt et quatre de ce mois transportés en la commune de Plomeur à huit heures le matin chez le citoyen Loëdon  Commissaire du Directoire exécutif près l'administration municipale du Canton de Plomeur qui nous a accompagnés sur les lieux cy après désignés.

et aussi en présence du Citoyen Yves Calvès soumissionnaire. Etant en l'endroit nommé chapelle de Saint Tremeur y avons entrés, avons examiné l'état du bâtiment les matières de la construction qui est en grande partie pierres de taille le surplus en pierres de gros brossage et à la dite chapelle de longueur soixante douze pieds, de largeur compris les bas côtés du nord seize pieds, avec une aille du midy bout orient ayant la longueur seize pied sur seize de largeur, le tout ayant la hauteur compensée neuf pieds et demis, la couverture en ardoises est en très mauvais état.

Au midi de la dite chapelle le cimetière cerné de ses muretins et fossés fort du nord ayant la partie du midi donnant sur chemins qui conduisent à la palue et au village de Kerleguer et contient de fond huit cordes trois quarts.

Sommes d'avis que en deux objets Eglise et Cimetière valait en mil sept cent quatre vingt dix en revenu annuel la somme de trente et trois livres laquelle multipliée dix huit fois donne en capital la somme de cinq cent quatre vingt quatorze livres

Total en revenu .................................................. 33

Et en capital ..................................................... 594

Dans le cours de nos opérations il nous a été observé par le citoyen Commissaire du pouvoir exécutif que de cette chapelle dépend quelques parées de terres chaudes et froides que le dit Yves Calvès a aussi entendu soumissionner mais que ne pouvant pas dans ce moment apparaître des titres de ce petit terrain qui doivent être aux archives de Plomeur il nous a seulement remis un bail a ferme du dit terrain en date du six mars mil sept cent quatre vingt huit au rapport ce C. arnoult, notaire Royal, controllés à Pont l'Abbé le dix neuf mars suivant par lequel il est dit que Laurent Le Pape du lieu de quelareun en plomeur fabrique de la chapelle de Saint Tremeur  avait affermé pour sept ans consécutif a commencer au vingt neuf septembre l'an prochain à jean Riou du lieu de prat an illis aussi en plomeur savoir est la terre appartenant à l'Eglise de Saint Tremeur situé aux issues de la dite chapelle et du dit prat an illis au dit plomeur a la charge au dit jean Riou fermier de payer annuellement le fermage un boisseau seigle et cinq boisseaux orge. Les soumissionnaires entendent comme est dit ci dessus acquerir le terrain sur lequel est assis cette rente annuelle de 1 boisseau et cinq boisseaux orge nous a requis de l'estimer.

En Conséquence sommes d'avis que cette rente des six boisseaux de blé valait en mil sept cent quatre vingt dix un revenu annuel de vingt et trois livres dix sous lesquels multipliés vingt deux fois donne un Capital de Cinq cent dix sept livres

Total en revenu ..................................... 23. 10

et en capital ............................................ 517

Dans la dite chapelle, il y a quelques statues, boiseries, deux petites armoires et environ trois milliers d'ardoises qui valaient en mil sept cent quatre vingt dix un capital de cent deux livres.

Ces trois capitaux forment un total de douze mil treize livres ...............................1213

et de tout ce que dessus nous avons fait et Redigé notre présent procès verbal que nous affirmons sincère et véritable en notre ame et conscience après avoir opéré pendant deux jours et a le Commissaire du directoire executif signé avec nous le soumissionnaire a déclaré ne le savoir faire après lecture faite – il n'y a pas de bois

Bastard

Dominique Lucas

Loëdon Commissaire du pouvoir Exécutif près le Canton de plomeur

Enregistré à pont Labbé le 1^er thermidor an 4 – Reçu dix francs assignats

Coïc ...

P Le Receveur

 

Notes

LOËDON était le recteur constitutionnel de PLOMEUR, c'était un jésuite.

Le patronyme BASTARD KERGUIFFINEC était un noble qui voulait cacher son vrai nom : LE BASTARD DE KERGUIFFINEC.

Bail à ferme de la terre appartenant à l'église Saint Trémeur

 

L'an mil sept cent quatre vingt huit, le six mars, devant nous, soussignés notaires royaux et apostoliques, en l'évêché et sénéchaussée de Quimper, Furent présents, Laurent Le Pape demeurant au lieu de Quellareun sur la paroisse de Plomeur, fabrique de la chapelle de Saint Trémeur, d'une part, Jean Riou, demeurant au lieu de Prat an Illis sur ladite paroisse Saint Trémeur, d'autre part, Lequel dit Laurent Le Pape en vertu du pouvoir lui donné par délibération du corps politique de la paroisse de Plomeur en date du vingt quatre février dernier, controllée à Pont-l'Abbé Le onze mars, présent mois, pour trois livres, sept sols, six deniers y recours. A par le présent avec garantie afferme pour le temps et espace de sept ans consécutifs qui commenceront avoir cours le vingt neuf septembre prochain Au dit Jean Riou preneur et acceptant savoir est la terre appartenant à l'église Saint Trémeur, située aux issues de la dite chapelle et du dit Prat an Illis, au dit Plomeur, dont le preneur a une parfaite connaissance pour en être le fermier actuel. A la charge du dit preneur de payer annuellement de fermage un boisseau de seigle, et cinq boisseaux d'orge, premier payement faire le vingt neuf septembre mille sept cent quatre vingt huit outre, payer toutes les charges exigibles sur les dites terres et finalement, s'oblige le preneur de faire délivrer une copie de la présente, au dit Le Pape pour être déposée aux archives du dit Plomeur. Fait et passé en la ville du Pont-l'Abbé, au rapport de l'un de nous, son collègue présent, sous le signe de Sylvestre le Calloch, requis par le dit le Pape et ensuite Gabriel le Cam requis par Jean Riou, qui a déclaré ne savoir signer, de ce Interpelle et des notres, le dit jour et an

 

Le Calloch                                                                                      Le Cam

 

Lebras                                                                                    C Arnoult notaire royal                                                                            notaire royal

 

Contrôlé à Pont-l'Abbé le 19mars 1788

Reçu sept sols six deniers

           Le Roux